Bienvenus dans mon château des Carpathes, qui se situe quelque part entre le château de ma mère (celui de Pagnol!) et un château en Espagne. Par contre, à part une vague proximité géographique, il n’a rien en commun avec l’inquiétant château des Carpathes décrit par Jules Verne.
Mais pourquoi un château, de nos jours ?
Eh bien, un site castral, c’est-à-dire le château, ses terres et ses gens, est un monde autonome où l’on trouve tout ce qui est nécessaire pour se sustenter, s’habiller et faire la fête. On y reçoit des invités de rang et des voyageurs de passage – qu’ils soient artistes, princes ou pélérins – qui tous racontent leurs voyages, apportent de nouveaux mets, de plantes exotiques et des récits d’ailleurs.
Et pourquoi les Carpat(h)es ?
Ces montagnes superbes et méconnues qui entourent la Transylvanie sont depuis toujours à la frontière entre l’Europe de l’Ouest et l’empire Russe ou le Sud-Est européen plus tourné vers l’Asie. Les baklavas cohabitent avec les pretzels, les églises à l’architecture bizantine avec des palais baroques qui ne défigureraient pas à Vienne ou à Berlin, la forêt primaire (une des dernières en Europe!) côtoie des villes cosmopolites.
Mon château des Carpathes a l’ambition de partager des expériences tout azimut – depuis les trucs et astuces de grand-mère au jardinage en passant par les recettes de cuisine et autres aspects de la vie de tous les jours, sans compter les voyages, les arts et tout ce qui peut agrémenter la vie. Il se veut traditionnel et en même temps bien ancré dans le monde d’aujourd’hui, mais sans concessions pour les choses dont l’utilité reste à prouver (un ouvre-boîte électrique? on en a vraiment besoin?) et toujours, lorsque le choix se présente, en faveur de celui qui respecte mieux les personnes, les animaux et l’environnement.